Les végétariens de race noire courent moins de risques de souffrir d’une maladie cardiaque, selon une étude sanitaire adventiste

Les végétariens de race noire courent moins de risques de souffrir d’une maladie cardiaque, selon une étude sanitaire adventiste

Cette recherche fait partie d’une étude adventiste en cours financée par le NIH

Parmi plus de 26 000 adventistes d’origine noire, ceux qui sont végétariens courent moins de risques de contracter une maladie cardiaque, comparés à ceux qui mangent de la viande, selon les résultats d’une recherche sanitaire menée par l’Université Adventiste de Loma Linda.

Cette étude qui est à présent disponible en ligne dans le journal Public Health Nutrition (nutrition de la santé publique) et faisant partie de l’étude sanitaire en cours menée par l’Université Adventiste de Loma Linda, a comparé les facteurs à risques cardiovasculaires entre les personnes de race noires  végétariennes et ceux de la même race qui ne l’étaient pas.

Cette étude, Adventist Health Study (AHS-2) est financée par l’Institut National de la Santé des Etats-Unis et est une étude à long terme menée sur des membres d’église en Amérique du Nord, se focalisant sur la nutrition, le style de vie et ses conséquences sur la santé. Selon les chercheurs, les adventistes sont des sujets d’études uniques  en leur genre, parce qu’ils ont une variété d’habitudes diététiques, mais qu’en général ils ont un très faible pourcentage de consommation d’alcool et de tabagisme, des facteurs non diététiques qui pourraient avoir un impact sur cette étude.

De nouveaux résultats basés sur leurs habitudes alimentaires sont venus démontrer une hiérarchie de bienfaits dont sont bénéficiaires les  sujets de race noire concernée par cette étude, : Les végétaliens (ceux qui s’abstiennent de toutes viandes  et de tous produits dérivés de la viande) et les lacto-ovo végétariens (ceux qui consomment les œufs et les produits laitiers) étaient ceux qui couraient le moins de risque de contracter une maladie cardiovasculaire, suivi des semi-végétarien (ceux qui mangent de la viande par intermittence), des pesco-végétariens (ceux qui mangent du poisson) et en dernier lieu, les non-végétarien.

L’étude démontre que comparés à leurs homologues non-végétariens, les adventistes végétariens de race noire avaient moins de risques de souffrir de maladies telles : l’hypertension, le diabète,  la pression artérielle élevée, le mauvais cholestérol, la cholestérolémie LDL. L’étude était en fait une analyse des données bidimensionnelle et n’établissait pas de cause conclusive. Dans le futur, cette étude impliquant des sujets de race noire envisage de s’attarder directement sur les expériences de maladies coronariennes plutôt que sur les facteurs à risques pouvant déboucher sur des maladies coronariennes.

Patti Herring, un professeur associé de l’Ecole de Santé Publique de l’Université de Loma Linda et un des co-enquêteurs de cette étude, a déclaré que quelques résultats semblaient prometteurs pour les adventistes de race noire et qu’ils étaient impatients de comparer ces résultats à ceux de la population noire en général. Se faisant, nous suspectons que la santé des adventistes de race noire s’avérera meilleure dans bien des domaines comparée à celle de la population générale, plus particulièrement celle des végétariens. »

« Il y a un faisceau d’arguments de plus en plus nombreux qui démontre que les régimes végétariens font diminuer les risques de contracter des maladies cardiovasculaires entre autres maladies, » a-t-elle déclaré, faisant remarquer qu’AHS-2 était l’une des rares études à avoir autant de participants de race noire, ce qui est très significatif, parce qu’en général ils figurent parmi ceux qui ont des résultats de santé les plus faibles parmi les populations minoritaires.

Des résultats périodiques sur cette étude en cours ont déjà été rapportés par des agences de presse connues. L’année dernière, un journal de l’American Medical Association a rapporté les résultats des recherches menées par AHS-2 selon lesquels les végétariens avaient expérimentés 12%  de décès de moins sur une période de 6 années de recherches.