Les efforts d'ADRA se poursuivent malgré des inquiétudes quant à la distribution de l'aide

Les efforts d'ADRA se poursuivent malgré des inquiétudes quant à la distribution de l'aide

Les rescapés reçoivent de la nourriture et des fournitures, d'après les employés de l'organisation humanitaire

Selon un représentant d’ADRA, les efforts de l’Agence d’Aide et de Développement Adventiste (ADRA) se poursuivent à Myanmar, malgré les protestations internationales qui accusent le gouvernement birman de mal gérer la distribution de l’aide extérieure, seulement deux semaines après qu’un cyclone ait décimé les régions côtières du pays.


Dans un communiqué datant du 19 mai, Julio Munoz, responsable du département Marketing et Développement d?ADRA, a déclaré : « L’acheminement et la distribution de nourriture et de fournitures d’urgence par ADRA à Myanmar n’ont pas été entravés, malgré que… des rapports indiquent que l’aide d’urgence a été détournée. Toute l’aide d’ADRA destinée aux rescapés arrive bien jusqu’à eux ».


En collaboration avec ses partenaires (dont le Programme Alimentaire Mondial), l’organisation humanitaire de l’église adventiste du septième jour distribue aux survivants de la tempête qui a duré deux jours de la nourriture, des vêtements, des médicaments et d’autres fournitures de première nécessité. Selon les dirigeants d’ADRA, la présence de longue date d’ADRA dans ce pays de l’Asie du Sud-est facilite ses efforts humanitaires.


L’équipe d’ADRA travaille depuis son siège de Yangon. Des équipes d’urgence sont envoyées dans le delta d’Irrawaddy, zone très sinistrée, pour fluidifier le flux de l’aide.


D’après un rapport du 18 mai des Nations-Unis, seulement 20 % des quelques 2,5 millions de survivants ont pu recevoir ne serait-ce qu’une aide rudimentaire. Le problème s’aggrave avec les morts dues aux maladies et à la famine, ce qui inquiète les gouvernements et organisations humanitaires.


Les estimations officielles indiquent qu’il y a, à ce jour, plus de 78000 morts et que 56000 personnes sont portées disparues. Ceci amène finalement les responsables des Nations-Unies à estimer le coût humain de la catastrophe à plus de 100000 personnes, dans un pays qui compte environ 50 millions d’habitants.