L'acte de s'occuper des gens peut s’exprimer de multiples façons : par exemple, distribuer de la nourriture, des vêtements, des heures d'attention, l'aide humanitaire aux réfugiés. Dans beaucoup de ces actions, les adventistes sont présents. Depuis la naissance de la dénomination au 19ème siècle, cette particularité palpite parmi ses membres.
Sur les lignes de front, on trouve l'Action de solidarité adventiste (ASA), l'Agence adventiste d’aide et de développement (ADRA) et d'autres institutions qui œuvrent constamment au bénéfice de la communauté.
ADRA se concentre sur des projets sociaux en dehors des murs de l'église. L'un d'eux est l'assistance en cas de catastrophes, telles que les pluies torrentielles, les inondations et les guerres, qui se produisent occasionnellement. Mais il y a aussi les projets permanents en faveur des hommes, des femmes, des enfants et d'autres personnes qui ont été oubliées par la société et qui ont besoin de soutien pour recommencer à zéro. Au cours du seul premier semestre de cette année, 595 154 personnes ont été aidées d'une manière ou d'une autre.
Avec l'intention de prendre soin de la santé mentale des gens, en 2020, le projet « Friendly Ear » [Une oreille amicale] est né. Il est né durant la pandémie, d'une demande de soins en santé mentale et a été créé par le département des ministères des Femmes de l'Église adventiste du septième jour en Amérique du Sud. Aujourd'hui, même si la vie a repris son cours normal, le projet est toujours en cours. Au cours des six derniers mois, 1 115 consultations gratuites ont été assurées par des psychologues bénévoles.
Si, d'un côté, des projets récents se mettent en place, d'autres existent déjà depuis des années et font partie de la routine des adventistes. C'est le cas de « Life for Lives » [Une vie pour des vies], un projet de don de sang qui a mobilisé 73 445 donneurs dans huit pays d'Amérique du Sud. Si l'on considère que chaque poche de sang permet potentiellement de sauver quatre vies, près de 300 000 personnes ont pu recevoir de l'aide dans un moment de totale vulnérabilité.
Cherchant également à atténuer les effets sociaux de la pandémie de COVID, ASA a étendu le projet Mutirão de Noël. En plus de la collecte de dons à la fin de l'année, la fête de Pâques est devenue une autre occasion d'aider les autres. Cette année, 1 523 003 kilogrammes de nourriture ont atteint les tables de près d'un million de personnes.
L'AIDE D'URGENCE
En mars de cette année, des pluies torrentielles ont provoqué des destructions et fait des morts dans la ville de Petrópolis, dans la région montagneuse de Rio de Janeiro. Au milieu des maisons détruites et des pleurs, l'espoir d'un nouveau départ est également venu des bénévoles. Le pasteur João Custódio, directeur de l'ASA dans cette région, a mobilisé des dizaines de personnes pour apporter un peu de réconfort aux habitants de la ville.
« Ça s’est passé très rapidement ! » se souvient Custódio. En quelques heures, la ville s'est retrouvée complètement sous la boue. Il raconte que le lendemain, il rencontrait déjà un comité chargé d'évaluer la meilleure façon d'aider. Il a quitté la maison en pensant rester deux ou trois jours, mais il est resté quatorze jours. Ils sont arrivés à Petrópolis avant l'heure du déjeuner.
« Face à la situation de calamité, nous avons défini un plan pilote », dit Custódio. Il explique également qu'ils ont établi un chemin pour que les donateurs envoient des ressources, ont enregistré les familles et les ont dirigées vers les besoins les plus urgents. Tout cela a été possible parce que de nombreuses personnes, même sans expérience dans le domaine des catastrophes, étaient prêtes à aider.
De l'eau, des aliments chauds, des paniers de nourriture, des appareils électriques, des meubles, des vêtements – tout ce qui pouvait être envoyé à la population est arrivé par le biais de dons aux plus de 70 stations installées dans les églises adventistes de l'État. Des camions d'eau sont arrivés d'Espírito Santo, et de l'argent est venu de l'église du Centre universitaire adventiste de São Paulo (UNASP), à São Paulo, pour acheter des cuisinières.
C'est une situation unique, mais parallèlement à cela, des projets se déroulent dans les églises locales et sont dirigés par ASA. Ils totalisent maintenant plus de 53 000 initiatives régionales, et grâce à l'engagement de ces personnes auprès des adventistes, plus de 60 000 reçoivent des études bibliques.
AU-DELÀ DES SALLES DE CLASSE
Ces initiatives ne viennent pas seulement de l'église mais aussi de l'éducation adventiste. Au-delà de l'enseignement, tant les étudiants que l'entité elle-même sont impliqués dans l'aide aux personnes dans le besoin. Quelques exemples : le soutien aux victimes des inondations à Rio de Janeiro, avec le don de 17 690 litres d'eau, et l'aide aux victimes d'un incendie en Argentine.
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Donner des produits de première nécessité tels que la nourriture, les vêtements et les articles d'hygiène est également une habitude systématique. Les employés, ainsi que les jeunes adventistes, sont des donneurs de sang réguliers (voir les données dans l'infographie). Avec toutes ces actions, plus de 30 000 personnes faisant partie de la communauté scolaire en ont bénéficié d'une manière ou d'une autre.
Pour le pasteur Stanley Arco, président de l'Église adventiste dans huit pays d'Amérique du Sud, cela reflète la principale caractéristique des chrétiens, qui est l'amour du prochain. « Je comprends qu'il est intrinsèque à ceux qui reçoivent l'amour de Dieu de le transmettre aux autres de diverses manières, notamment en soutenant ceux qui en ont le plus besoin ». Arco souligne également que cette démarche est encouragée à différents niveaux de l'institution et assure que tant l'organisation que les églises locales se consacrent à la diminution des souffrances des personnes dans les différents domaines de la vie.