Zimbabwe : Les ressources alimentaires de l'université adventiste diminuent

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Les étudiants des instituts d'enseignement supérieur et des universités adventistes d'Amérique du nord récoltent des fonds pour apporter une aide immédiate à l'université du Zimbabwe. En effet, les dirigeants de l'église ont annoncé une pénurie de nourrit

Les étudiants de l'université adventiste de Solusi à Bulawayo au Zimbabwe pourraient bientôt être renvoyés chez eux à cause de la crise alimentaire qui sévit dans le pays. Cette crise résulte d'une grave sècheresse et d'une situation qui n'a pas été contrôlée. Les universités et instituts d'enseignement supérieur adventistes d'Amérique du nord se sont lancés depuis début novembre dans une collecte de fonds pour aider les 3 200 étudiants de Solusi.
Les étudiants de l'université adventiste de Solusi à Bulawayo au Zimbabwe pourraient bientôt être renvoyés chez eux à cause de la crise alimentaire qui sévit dans le pays. Cette crise résulte d'une grave sècheresse et d'une situation qui n'a pas été contrôlée. Les universités et instituts d'enseignement supérieur adventistes d'Amérique du nord se sont lancés depuis début novembre dans une collecte de fonds pour aider les 3 200 étudiants de Solusi.

Les étudiants des instituts d’enseignement supérieur et des universités adventistes d’Amérique du nord récoltent des fonds pour apporter une aide immédiate à l’université du Zimbabwe. En effet, les dirigeants de l’église ont annoncé une pénurie de nourriture.


L’université adventiste de Solusi, proche de Bulawayo au sud du Zimbabwe, est sur le point de renvoyer les étudiants chez eux à cause de la crise alimentaire dans laquelle est plongé le pays. Depuis février 2007, environ 3 200 étudiants, membres du personnel et enseignants de Solusi, ainsi que l’ensemble du pays, voient leurs ressources alimentaires diminuer. Une hyperinflation et de grandes sècheresses ont vidé les réserves du pays.


Lors du service de culte du 9 novembre, des étudiants, des membres du personnel et des enseignants de l’université adventiste d’Andrews, ont lancé une opération de collecte de fonds pour Solusi. Selon les organisateurs, cette université qui se trouve à Berrien Springs (Michigan) a récolté le montant attendu, et des collectes ‘effet secondaire’ ont été menées sur le campus qui se sont ajoutées au montant total. Il est prévu que la collecte de fonds continue le week-end du 16 au 19 novembre.


On s’attend à ce que d’autres universités adventistes d’Amérique du nord, notamment Union College à Lincoln (Nebraska) et l’université Loma Linda en Californie rejoignent l’effort organisé par les dirigeants de l’église de la Division d’Amérique du nord. Parallèlement, l’église de l’université de La Sierra récolte aussi des fonds pour Solusi.


« Ce doit être un effort régulier » dit Larry Blackmer, vice-président de l’éducation à la Division Nord-américaine. « Sinon, Solusi va recevoir un lot de nourriture en une cargaison et rien ne viendra après ». L. Blackmer anticipe que ce programme va se poursuivre pendant six mois voire un an.


L. Blackmer dit que la première collecte de fonds a déjà été envoyée à la Division à Bulawayo au Zimbabwe. L’argent va être utilisé pour acheter de la nourriture au Botswana, au Mozambique ou en Afrique du sud. Les denrées vont ensuite être acheminées par camions jusqu’à la frontière du Zimbabwe. Les responsables de l’université estiment que 120 000 $ (environ 80 820 euros) sont nécessaires pour acheter suffisamment de nourriture pour soutenir Solusi pendant un an. La nourriture sera achetée dans les pays voisins du Zimbabwe.

Les dirigeants de l’église ont recouru à cette même solution en septembre, lorsque les organisateurs d’une convention de formation de la jeunesse adventiste ont acheté des denrées alimentaires au Botswana pour nourrir 350 délégués rassemblés au Zimbabwe pendant presque une semaine.


Selon l’église au Zimbabwe, les ressources alimentaires à Solusi « se font rares depuis quelque temps ». Les rapports de l’université indiquent que les réserves de nourriture ne sont pas abordables pour ceux qui travaillent à Solusi.


La baisse des prix de 50 % ordonnée par le gouvernement zimbabwéen en juin dernier pour lutter contre l’inflation a seulement accéléré la crise alimentaire du pays. Les rapports indiquent que ces brusques réductions de prix ont encouragé les achats, par crainte de pénurie, achats qui ont épuisé les réserves déjà limitées.


André Brink, directeur des communications à la Division de l’Afrique du Sud et de l’Océan Indien, dit : « Fournir de la nourriture est une solution à court terme, mais c’est réellement la seule façon d’aider les étudiants de Solusi à l’heure actuelle. Même les cultures au sud du pays sont asséchées. Il n’est pas possible de planter à cause de la sécheresse. Les gens dans cette région meurent vraiment de faim ».


A. Brink, qui a visité le Zimbabwe en février, dit que c’est un challenge d’envoyer de l’argent ou de la nourriture dans ce pays. Les rapports publiés indiquent que la plupart des ONG refusent de travailler pour le Zimbabwe parce que là-bas, on s’empare souvent de l’aide pour la redistribuer à des bénéficiaires amis du gouvernement. Des limites ont aussi été imposées pour la nourriture achetée dans les pays voisins et acheminée vers le Zimbabwe. A. Brink dit que la meilleure façon d’avoir de la nourriture à Solusi, ce sont les colis alimentaires compacts.


Les officiels de l’université disent qu’ils projettent de se procurer un système d’irrigation et du matériel agricole pour essayer d’être autonome au niveau alimentaire dans les six prochains mois.


L’université de Solusi a été fondée en 1894. C’est la plus grande université privée du Zimbabwe. Le campus compte aussi une école élémentaire et un lycée.

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