Le plan stratégique appelle à la transparence.

Les membres écoutent alors que Juan R. Prestol-Puesan, trésorier de la Conférence générale présente le rapport de la trésorerie durant le concile annuel en 2019 à Silver Spring, dans le Maryland, aux États-Unis. Crédit photo : Brent Hardinge/Département de la Communication à la Conférence générale

General Conference

Le plan stratégique appelle à la transparence.

L’Église se doit d’être transparente de sorte que la plus grande crédibilité soit maintenue.

Toutes les organisations fonctionnent mieux lorsqu’il y a transparence, non seulement entre les entités de l’organisation mais aussi avec les partenaires. Si Dieu est le chef de l’Église, les membres, les établissements confessionnels et les institutions sont unis à Lui par un abandon mutuel et par un lien de confiance et de bonne volonté entre les uns et les autres. 

Afin d’accomplir avec succès la mission que Dieu nous a confiée, il est impératif que l’Église soit transparente de sorte que la plus grande crédibilité soit maintenue. L’Église s’appuie déjà sur des vérifications indépendantes et régulières de ses dossiers et de ses pratiques financiers. Cependant il existe d’autres domaines de responsabilité éthique dans lesquels l’Église a identifié le besoin de se développer.  

Dans ce but, l’objectif 10 du plan stratégique de l’Église adventiste du septième jour est « d’améliorer la transparence, la responsabilité et la crédibilité de l’organisation, des opérations et des initiatives missionnaires de la dénomination ». Les indicateurs clés de performance (KPI) se répartissent en trois catégories : les registres des membres, les dirigeants de l’Église et la mise en œuvre du plan stratégique « J’irai ». 

Il est vital que l’Église tienne des registres précis de ses membres, y compris une représentation exacte des membres qui sont décédés ou qui ne souhaitent plus se joindre à la communauté. Les statistiques sur les membres dans une région donnée fournissent des données permettant de planifier l’allocation des ressources et de décider des limites des territoires de l’Église, tels que les fédérations locales, les champs, les missions et les unions. 

Pour que tout soit uniforme dans le champ mondial, le KPI 10.1 prévoit « l’adoption généralisée d’un logiciel pour l’adhésion des membres afin d’améliorer l’exactitude et la transparence des registres des membres des églises locales ». Si toutes les entités confessionnelles travaillent ensemble à la réalisation de cet objectif, nous serons plus à même d’évaluer nos progrès dans les divers champs du monde.

Un deuxième aspect de l’objectif 10 concerne les employés de l’église. Au fur et à mesure que le ministère progresse et que des individus dans le monde entier sont appelés à occuper divers postes, il est nécessaire qu’ils soient formés de manière adéquate pour assumer leurs fonctions avec aptitude et intégrité. Pour ce faire, « J’irai » suggère un « processus d’orientation pour les dirigeants et les membres du comité exécutif de toutes les unités de l’Église qui est développé et largement mis en œuvre (10.2) ». Bien qu’il y ait une certaine marge de manœuvre pour que les différents territoires mettent en œuvre ce processus en fonction de leurs besoins particuliers et/ou de questions culturelles, les compétences fondamentales (cœur de métier) de leurs responsabilités ne doivent pas être négligées. 

Il est également essentiel que les responsables des églises locales et les pasteurs montrent la preuve de leur engagement dans la position à laquelle Dieu les a appelés, et « démontrent les plus hautes normes d’intégrité et de comportement éthique dans les relations interpersonnelles et les finances (10.3). » Cela inclut la pureté morale, la dignité et le respect courtois dans les relations humaines, ainsi qu’une gestion éthique de leurs finances personnelles. On peut faire confiance à une personne ayant ces principes pour gérer les ressources de Dieu, reversées à l'église par les membres fidèles.

Le dernier but de l’objectif 10 est lié au plan stratégique « J’irai ». Les divisions doivent être prêtes à présenter un rapport annuel sur la réalisation des progrès suivant les indicateurs clés de performance décrits dans le plan. Un formulaire standardisé en ligne ainsi que des rapports réguliers à chaque Concile annuel permettront de concrétiser cet objetcif (10.4).  

En outre, tous les cinq ans, les départements, institutions et agences de la Conférence générale présenteront un rapport au concile annuel sur leur contribution à la réalisation des objectifs définis dans ce plan.

Notre église est incroyablement diverse. Par la grâce de Dieu, l’Évangile est annoncé « à toute nation, à toute tribu, à toute langue, et à tout peuple » (Apocalypse 14.6) grâce à un certain nombre d’organismes confessionnels différents et grâce aux efforts fidèles de membres comme vous et moi, qui travaillent ensemble vers un objectif commun.

L’objectif 10 du plan stratégique « J’irai » vise à apporter une cohérence administrative à la belle diversité de notre mouvement mondial et à nous unir plus étroitement autour d’attentes claires et des évaluations basées sur des données, alors que nous cherchons à demeurer fidèles au Maître.