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Le ministère des Femmes cherche à dissiper la stigmatisation autour des problèmes liés à la maladie mentale

Le département a travaillé avec acharnement afin de susciter une prise de conscience, former et trouver des solutions pour apporter aux femmes du monde espoir et guérison.

Le ministère des Femmes cherche à dissiper la stigmatisation autour des problèmes liés à la maladie mentale

Le ministère des Femmes du siège de l’Église adventiste du septième jour à Silver Spring, dans le Maryland, aux États-Unis, a travaillé avec acharnement pour créer une prise de conscience, des actions, des formations et des solutions pour apporter l’espoir et la guérison aux femmes du monde entier. Ils ont identifié six problèmes majeurs qui affectent les femmes et les enfants, notamment les menaces pour la santé, tant physique qu’émotionnelle. 

Une brochure conçue par le département explique que « les femmes sont confrontées à de nombreuses menaces pour la santé, telles que les inégalités sociales, les privations économiques, la mauvaise alimentation, les logements inadéquats, la discrimination liée au handicap, la discrimination sexuelle et l’instabilité politique. Le fait de naître femme dans certaines cultures expose les femmes à un statut social dévalorisé et à un accès réduit aux nécessités de base telles que la nourriture, les soins de santé et l’éducation. »

Un acteur majeur qui menace la santé des femmes et des enfants aujourd’hui est l’issue des problèmes mentionnés ci-dessus : la maladie mentale. En tant que société, nous traversons une crise de la santé mentale. Chaque jour, les nouvelles rapportent la situation d’enfants qui atteignent un point de rupture, des professionnels de la santé qui envisagent le suicide, ou d’autres personnes qui ne reçoivent pas l’aide dont elles ont besoin pour combattre les sentiments de désespoir qui menacent de les submerger.  

La pandémie de coronavirus a entraîné des effets secondaires inattendus : dépression, anxiété et toute une série de problèmes de santé mentale. En fait, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a récemment reconnu que « la dépression est l’une des principales causes d’invalidité. Le suicide est la deuxième cause de décès chez les 15-29 ans. Les personnes souffrant de graves problèmes de santé mentale meurent prématurément – presque deux décennies plus tôt – en raison de problèmes physiques évitables. Malgré les progrès réalisés dans certains pays, les personnes atteintes de troubles mentaux sont souvent victimes de graves violations des droits de l’homme, de discrimination et de stigmatisation. »

BIEN PENSER, BIEN VIVRE

L’OMS n’est pas la seule à faire ce constat. Dès 2014, les responsables des ministères des Femmes de la Conférence générale des adventistes du septième jour ont abordé les questions de santé mentale dans une série de 10 séminaires, « Bien penser, bien vivre », présentés au Congrès mondial sur la santé à Genève, en Suisse. Ces séminaires ont été conçus pour éduquer, encourager un dialogue ouvert et compatissant sur les questions de santé mentale et, espérons-le, éliminer une partie de la stigmatisation qui entoure le sujet. 

Les organisateurs ont déclaré : « De nombreux membres de l’Église adventiste du septième jour souffrent en silence, vivent dans la douleur et la honte, et quittent parfois l’Église parce qu’ils ont le sentiment que Dieu les a abandonnés. Le temps est venu pour l’Église de s’éduquer et de reconnaître quand les membres ont besoin d’aide. »

La formation en santé mentale « Bien penser, bien vivre » a depuis équipé plus de 4 000 femmes de l’Afrique australe et de l’océan Indien non seulement pour évaluer et prendre soin de leur propre bien-être mental, mais aussi pour tendre la main à d’autres femmes qui vivent la même situation. 

Les responsables des ministères des Femmes de l’Afrique de l’Est et du Centre ont vu les avantages de « Bien penser, bien vivre » lorsqu’elles ont utilisé ce matériel lors d’une campagne d’évangélisation de deux semaines dirigée par des femmes en République démocratique du Congo. Plus de 27 femmes ont ainsi été baptisées et ont trouvé l’espoir, la guérison et la restauration en Jésus. 

En Israël, le ministère des Femmes a utilisé le matériel « Bien penser, bien vivre » pour une campagne de 10 soirées auprès des femmes de leur région. Entre 45 et 50 personnes ont participé à chaque soirée. « Une participante qui avait souffert de dépression a témoigné de sa reconnaissance parce que le séminaire a été déterminant dans le début du processus pour surmonter la dépression. Une personne qui n’était pas membre de l’église a parlé de sa solitude causée par l’éloignement de sa famille et comment le séminaire lui a donné la force de faire davantage confiance à Dieu et de dépendre de lui. »

Les coordinatrices de l’événement ont remarqué qu’après les conférences de chaque soir, « le voile des doutes, des incertitudes, de l’amertume et des blessures s’est lentement retiré pour laisser place à l’acceptation et au pardon. » C’est exactement ce que les ministères des femmes espèrent réaliser ! Dissiper la stigmatisation et la douleur de la maladie mentale et les remplacer par le courage et la transformation.

Que pouvez-vous faire ?

De nombreuses personnes de votre communauté sont blessées. Quelles mesures pouvez-vous prendre pour les atteindre avec compassion et bienveillance ? Heather-Dawn Small, directrice des ministères des femmes, et Raquel Arrais, directrice adjointe, partagent quelques conseils : 

« Évaluez les besoins en santé des femmes de votre église et communauté locale. Travaillez avec votre département des ministères de la Santé pour répondre à ces besoins par le biais de programmes pertinents et de séminaires sur la santé. Utilisez l’expertise des professionnels de la santé de votre église. Prévoyez des mises à jour de la formation sanitaire pour les bénévoles et les membres de l’église afin de leur permettre de participer aux programmes de santé et d’exercer un ministère efficace auprès des malades. Faites appel aux agences de santé locales, le cas échéant, pour vous aider à gérer les programmes de santé dans votre église et votre communauté. »

Une mauvaise santé, physique ou mentale, compromet la capacité des femmes à participer pleinement à l’œuvre de Dieu. Vous pouvez être le canal par lequel l’amour du Christ peut atteindre les personnes blessées et perdues. 

Pour de plus amples informations, veuillez consulter le site women.adventist.org. Un lien direct vers la ressource sur la santé mentale se trouve ici : https://women.adventist.org/thinking-well-living-well. Toutes les présentations Powerpoint et les brochures d’information sont gratuites et peuvent être téléchargées.

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