Le dirigeant de l'église adventiste mondiale réaffirme la position non-violente de l'église

582017

Le dirigeant de l'église adventiste mondiale réaffirme la position non-violente de l'église

La guérison et l'épargne sont des affaires d'abord l'église, Jan Paulsen écrit

Le pasteur Jan Paulsen, président de l’église adventiste mondiale, a réaffirmé dans un article publié dans le numéro du mois de mars d’Adventist World, revue internationale de l’église, la position que l’église a prise depuis longtemps en matière de non-violence.


Dans cet article intitulé ‘Réflexion franche sur le service militaire’, le dirigeant de l’église mondiale explique que le fait de décider de porter des armes met « les bases spirituelles et morales de notre vie en grave péril ».


Faisant référence à une résolution de la cinquième Conférence Générale de l’église de 1867, J. Paulsen dit que « ceci a été, en d’autres termes, notre principe directeur : lorsque vous portez les armes, cela implique que vous êtes prêts à les utiliser pour prendre la vie de quelqu’un, et le fait d’ôter la vie à l’un des enfants de Dieu, même si c’est celle de votre ‘ennemi’, est en contradiction avec ce que nous considérons comme sacré et juste ».


L’article de trois pages commence par le récit de l’expérience du pasteur Paulsen, alors qu’il était enfant pendant la seconde guerre mondiale. Il continue en disant que puisque Dieu tient à chaque vie humaine, les chrétiens ne devraient jamais être impliqués dans l’action d’ôter la vie. « Chaque être humain, peu importe ses choix ou sa conduite, est d’une valeur infinie pour Dieu… le Dieu que nous servons est un guérisseur et un Sauveur. Guérir et sauver sont la mission première de l’église ».


J. Paulsen fait aussi comprendre que bien qu’il y ait de plus en plus de membres d’église qui prennent position en faveur du combat (7 500 adventistes sont engagés dans des postes de combat rien qu’en Amérique du Nord), la position de l’église n’a pas changée.


J. Paulsen écrit : « Par moments dans l’histoire, j’ai ressenti une certaine ambivalence dans notre position, le sentiment que peut-être ‘autrefois c’était ainsi et que maintenant, c’est comme cela’. Et pourtant, je ne vois pas de raisons pour lesquelles les choses auraient changé ».


Mais que dire des personnes qui vivent dans un pays où le service militaire est obligatoire ? Le pasteur Paulsen leur conseille « d’accepter la peine d’objection (qui peut même aller jusqu’à l’emprisonnement) et de prendre la décision de rester tout simplement fidèles au Seigneur et à leurs convictions fondamentales ».


J. Paulsen conclut en demandant aux membres d’église de ne pas mettre de côté ceux qui ont pris la décision de servir à des postes de combat, mais de les entourer d’amour. Il reconnaît que ce n’est pas un sujet facile et il encourage les membres à réfléchir à cette question au sein de « nos foyers, nos églises et nos écoles, et de le faire dans un esprit d’humilité et avec des c?urs ouverts ».


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