Du 21 au 23 avril 2023, la retraite des ministères des femmes s'est tenue à Bruxelles, en Belgique, avec la participation d'environ 90 femmes. Parmi les invités figuraient Dagmar Dorn, directrice des ministères des femmes de la Division intereuropéenne (EUD), le pasteur Jeroen Tuinstra, président de la fédération belgo-luxembourgeoise, et Roland Meyer, pasteur-théologien et ancien doyen de l'université adventiste de Collonges.

LES INTERVENANTS

Tous les orateurs ont souligné, sous des angles différents, l'importance des divers talents des femmes et de leur utilisation de manière tangible et percutante.

« L'engagement des femmes est novateur dans l'Église adventiste », a souligné Mme Dorn. En présentant l'histoire de deux pionnières jusqu'alors inconnues, elle a aidé les participants à sortir des sentiers battus en retraçant l'origine du département des ministères des femmes. Tout a commencé avec la réformatrice protestante belge Marie-Dentière (1495-1596), une révolutionnaire à son époque qui a promu l'égalité entre les disciples masculins et féminins. Elle aurait dit : « Il est insensé de cacher les talents que Dieu nous a donnés » sous prétexte que l'on est une femme.

Mme Dorn a poursuivi sa présentation en évoquant l'influence durable de Sarepta Miranda Irish Henry (1839-1900), défenseur américain de la liberté religieuse soutenu par Ellen G. White dans son mouvement de tempérance. Elle a noté que « les femmes ont reçu des instructions mais ont manqué leur mission ». Grâce au travail de Mme Henry, le ministère des femmes a été fondé en 1898.

Un autre point fort de la retraite a été l'excellence des thèmes des sermons du pasteur Elise Lazarus et les méthodes qu'elle a utilisées pour inciter les femmes à s'engager.

Dans son exposé, le pasteur Tuinstra a souligné les différences entre les hommes et les femmes en ce qui concerne le fonctionnement de leur cerveau, ainsi que leurs points de vue différents sur certaines questions clés de la vie.

Dans son exposé, Meyer a abattu le mur de séparation entre les hommes et les femmes, un mur créé sur la base de l'inégalité ou de l'infériorité supposée de ces dernières. Il a utilisé le récit de la création ainsi que les écrits de l'apôtre Paul pour souligner la place et le rôle des femmes qui sont malheureusement souvent mal interprétés, sortis de leur contexte et dégradants pour les femmes.

Dans le contexte adventiste, y a-t-il déjà eu une retraite de femmes où l'on a eu l'occasion de consulter personnellement un pasteur-thérapeute-aumônier ? C'est ce qui s'est passé cette fois-ci avec Marie-Pierre Péchoux, qui a été l'oreille attentive des femmes qui avaient des charges émotionnelles dont elles avaient besoin d'être libérées.

En définitive, contrairement au format habituel où les participants passent le plus clair de leur temps à écouter des orateurs experts, les participants ont eu plusieurs occasions de partager des témoignages ou leurs luttes, soit avec l'ensemble de l'assemblée, soit en petits groupes. L'ensemble du programme a été enrichi par la louange et l'adoration au travers de la musique et de la poésie.

RÉCAPITULATIF

Étant donné le succès de cette retraite pour femmes, il est tout à fait approprié de partager certains des joyeux commentaires des participantes :

« Je rends gloire au Seigneur pour ce merveilleux week-end que nous avons passé entre femmes ! »

« Nous sommes revenues détendues et spirituellement rafraîchies. Nous avons renforcé nos amitiés et déposé tous nos fardeaux au pied de la croix du Christ. »

« Je ne peux qu'encourager toutes celles qui n'ont pas eu la possibilité ou le désir de venir à tenter l'expérience la prochaine fois. »

« Je ne peux plus me taire après avoir participé à la retraite des femmes. J'ai envie de crier 'Amen'. »

La version originale de ce récit a été publiée sur le site de la Division intereuropéenne.