Une équipe de 14 personnes de l’université adventiste de São Paulo a mené plusieurs actions dont une foire à la santé pour les enfants et une école biblique de vacances.

Des étudiants et des employés de l’université adventiste de São Paulo (UNASP), envoyés par le Centre missionnaire et volontaire, ont participé à un projet spécial en Jordanie, qui visait à soutenir les initiatives communautaires déjà lancées dans la ville de Madaba. Les actions ont débuté le 27 juin et ont duré jusqu'au 11 juillet, avec pour objectif principal d'étendre le centre d'influence local.

Au siège soutenu par les volontaires, le travail est mené par un couple de pasteurs autochtones, qui organisent également les activités du centre d'influence, destinéees à soutenir les enfants et les adolescents. Les actions comprennent des cours de guitare et d'anglais, du tutorat scolaire, ainsi que les clubs des aventuriers et des explorateurs.

Au cours de l'élaboration du projet, le groupe a travaillé avec plus de 50 enfants et s'est associé à un couple de volontaires brésiliens qui sont dans le pays depuis six ans. L'équipe a mené des actions telles qu'une foire à la santé pour enfants, au cours de laquelle les remèdes naturels ont été explorés de manière ludique, car ces enseignements ne font pas partie de la réalité quotidienne de ces jeunes.

De plus, l'école biblique de vacances a eu lieu. Les bénévoles ont enseigné aux enfants des histoires bibliques qui sont également présentes dans le Coran (le livre saint de l'Islam), ont chanté avec eux des chansons chrétiennes et leur ont appris à prier.

Selon le pasteur Caio Conceição, responsable du projet et du Centre missionnaire et volontaire, pendant cette période, de nombreux enfants ont établi leur premier contact avec la personne de Jésus basé sur la Bible et non sur les traditions ou les opinions familiales. « À travers les histoires, les chansons, mais surtout à travers notre relation avec eux, ces enfants ont eu l'opportunité de connaître le Jésus de la Bible, opportunité que les parents et les grands-parents n'ont pas eue. », dit-il.

Le groupe a également fait don de trois guitares électriques qui seront utilisées dans les classes et a peint les murs du centre d'influence et les marquages du terrain de sport. Néanmoins, Conceição a souligné comment la nature relationnelle du projet a laissé une impression positive sur la communauté.

« Nous sommes partis avec l'objectif d'être Jésus pour ces enfants, afin que sur notre visage, à travers nos gestes, nos mains et notre amour, ils puissent connaître le Jésus que nous connaissons », explique le pasteur.

LE BÉNÉVOLAT ET L'IDENTITÉ ADVENTISTE

Marcia Bispo est responsable de l'aumônerie pour les femmes de l'UNASP, campus Engenheiro Coelho, et a également participé au projet Jordanie. Elle explique que ces activités de bénévolat et l'identité adventiste sont étroitement liées car l'Église adventiste, plus qu'une dénomination, est un mouvement prophétique qui prêche le retour de Jésus.

Elle souligne également l'importance d'encourager les jeunes à participer à des initiatives comme celle-ci. Selon l'aumônière, ce genre d'activité « leur permet d'avoir une vision très claire du grand conflit, et cela les aide à développer une plus grande communion avec Dieu, une plus grande capacité de vie en communauté, ainsi qu'un sentiment d'utilité et d'appartenance. »

« Sortir de ma bulle et de mon contexte est vraiment génial car je peux grandir dans mon expérience avec Dieu et voir qu'Il n'est pas seulement ici au Brésil, mais partout. Tout le monde devrait faire du bénévolat pour approfondir son expérience avec Dieu, pour sortir de sa zone de confort et grandir en tant que personne et en tant que chrétien », souligne Gabriella Bortolini, étudiante en psychologie.

DES TRAVAUX EN COURS

Le projet en Jordanie a débuté en 2022 mais il est prévu qu'il dure jusqu'en juillet 2025. Le grand objectif de ces quatre années de partenariat est d'étendre le centre d'influence afin de pouvoir servir davantage de personnes, ainsi que de collecter des dons pour rendre ce planning possible, la devise du pays étant très faible par rapport au real brésilien.

Le pasteur Gonçalves explique que la patience et l'adaptabilité sont des principes fondamentaux pour le bénévole. La Jordanie présente des limites pour l'avancement de l'Évangile en raison des conflits religieux dans le pays. Par ailleurs, il est pratiquement impossible de garder trace des actions. C'est pourquoi, selon lui, il s'agit d'une localité où Dieu travaille en silence.

« Mais l'Esprit du Seigneur a travaillé puissamment dans le cœur des enfants, des jeunes et des adultes, et nous devons faire partie de ce mouvement. C'est pourquoi l'UNASP a adopté ce projet, afin que nous puissions être un instrument dans les mains de Dieu pour que son œuvre se développe dans un endroit aussi difficile », conclut Gonçalves.