Des missionnaires du Minnesota visitaient leur fils dans un pays d'Afrique centrale ; la famille a été réunie à l'hôpital
Une famille de missionnaires adventistes a survécu à un accident d’avion survenu hier. Elle a pu sortir des débris de l’avion juste avant qu’il explose.
Barry et Marybeth Mosier de Dodge Center, Minnesota, et leur deux jeunes enfants étaient à bord d’un jet DC-9 se dirigeant vers Kisangani, au Congo, où leur fils aîné Keith, 24 ans, dirige « Frontline Missions ».
« Les sièges devant eux étaient écrasés, des personnes étaient coincées dessous et le feu brûlait derrière eux », a expliqué Keith dans un e-mail largement diffusé où il décrivait quelles étaient les conditions peu après que l’avion se soit écrasé lors du décollage de l’aéroport de Goma, situé le long de la frontière à l’est du pays.
La plus jeune des filles de la famille, April, 14 ans, a rampé à travers un petit trou dans le panneau de fuselage. « Elle n’a pas su si Maman, Papa et Andrew avaient pu sortir sains et saufs, jusqu’au moment où ils se sont retrouvés à l’hôpital », a rapporté Keith. Barry et Marybeth ont pu sortir des décombres après en avoir dégagé Andrew, leur fils adoptif. Le petit garçon de trois ans s’est cassé un fémur dans cet accident.
« Je me souviens que papa se plaignait de l’aéroport de Goma », a déclaré dans un e-mail Laura Abbot, fille adulte de Barry et Marybeth. « Environ un tiers de la piste est recouvert de lave datant d’une éruption volcanique, ce qui rend le décollage particulièrement difficile. »
Les rapports des médias d’hier indiquaient que cet accident d’avion avait fait au moins 40 morts et plus de 100 blessés et que plus de 100 personnes avaient survécu à l’accident. Cependant c’est quand le jet a traversé en dérapant le marché surpeuplé du quartier commerçant de Goma que cela a causé le plus de victimes, a rapporté L. Abbot.
Barry et Marybeth ont travaillé pendant 8 ans comme missionnaires en Tanzanie, à l’Institut de Kibidula de Outpost Centers International, un ministère indépendant de l’Église adventiste situé à Apison, au Tennessee. La famille visitait le Congo, cherchant à savoir si elle devait se joindre au ministère de Keith et à ses efforts humanitaires à cet endroit.
Plus tard, Barry Mosier a déclaré à la Revue adventiste : « Nous demandons à Dieu de nous montrer s’il veut que nous déménagions au Congo. Le premier contact avec le Congo il y a deux jours fut assez brutal, mais nous irons là où Dieu nous appelle. »
Dans un e-mail de suivi, Keith a demandé de prier pour sa famille qui se remet de cette expérience « traumatisante » et « qui donne à réfléchir ». « Je suis si heureux qu’ils soient vivants. »