Allemagne : "Good Bye Lénine", film d'un adventiste, salué par la critique, transmet un message familial

Goodbye lenin full

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Christoph Silber est une étoile montante dans le cinéma allemand. Le scénariste est un fervent adventiste du septième jour qui est plus récent projet, «Goodbye Lenin», a remporté six prix lors des European Film Awards à Berlin au début du mois.

Christoph Silber est une étoile montante du cinéma allemand. Ce scénariste est un adventiste fervent dont le dernier projet, “Goodbye Lénine,” a remporté six récompenses majeures au festival du film européen de Berlin, au début du mois.

“Good Bye Lénine” raconte l’histoire d’une allemande de l’est qui tombe dans le coma en octobre 1989, époque qui ne fut pas la meilleure pour cette militante socialiste de ce qui était alors la République démocratique allemande.

Alex, son fils, se trouve donc confronté à un dilemme quand elle reprend conscience huit mois plus tard. Elle a le cœur si faible que le choc d’apprendre la chute du socialisme en même temps que celle du mur de Berlin, pourrait la tuer. La solution ? Lui laisser l’impression que rien n’a changé, même si en fait, tout est désormais radicalement différent.

“Good Bye Lénine” a eu un succès éblouissant, non seulement en Allemagne, mais partout en Europe. Il va être aussi projeté dans les salles aux États-Unis.

Christoph Silber a rejoint l’équipe du projet vers la fin de l’étape de pré-production et s’est efforcé de renforcer un des plus importants messages du film. Il dit que son thème primordial est la réconciliation, pas seulement pour l’Allemagne, mais aussi pour la famille en général.

“Il s’agit fondamentalement de l’histoire d’une famille brisée, explique-t-il, et ce garçon découvre qu’il a besoin de paix. Il veut faire la paix dans sa propre vie et faire aussi la paix pour sa famille, très tôt divisée par l’Histoire.”

Les thèmes tournant autour de l’unité de la famille comptent beaucoup pour Christoph Silber, qui dit que son rôle le plus important est celui de père et de mari. Être chrétien dans l’industrie du film n’est pas, selon lui, si difficile.

“Pour moi, ça se passe très bien, parce que je sais que je suis chrétien en permanence. Je ne peux pas enlever ma casquette de chrétien et mettre ma casquette de scénariste, poursuit C. Silber. Alors je marche avec Dieu aussi loin que possible. Bien entendu, il m’arrive de chuter, mais mon idéal de vie consiste à suivre le Seigneur et à marcher en sa compagnie dans tout ce que je fais.”

Il est très actif au sein de son Église berlinoise et dit qu’il y tire son énergie. Pour Christoph Silber, sa mission consiste à toucher des millions de gens grâce à son art—écrire pour le cinéma.

“Je crois que cela offre une immense opportunité de toucher des gens qui sont dans des positions de pouvoir, qui ont la parole dans la société. on peut toucher ces gens et leur ouvrir les yeux sur des choses qu’ils ignoraient jusqu’alors. Et c’est une opportunité que j’ai la grande chance de pouvoir exploiter.”

Christoph Silber pense que tous les cinéastes, pas seulement les chrétiens parmi eux, ont une énorme responsabilité.

“Je crois que la cinéastes ont non seulement la responsabilité de dire au monde Ia vérité telle qu’elle est, mais aussi de montrer que ce monde pourrait être différent, que nous pouvons nous aimer plus les uns les autres, que nous pouvons faire la paix alors que d’autres font la guerre et que nous ne sommes pas forcés d’être ce que les autres veulent que nous soyons.”

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