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Chapitre 2 de « La tragédie des siècles » : La persécution aux premiers siècles

Dans cette vidéo, le pasteur Ted Wilson aborde le sujet du deuxième chapitre du livre « La tragédie des siècles » d’Ellen White, titré « La persécution aux premiers siècles ».

Dès le début, les disciples du Christ ont subi des humiliations, des souffrances et des persécutions. Ils ont été dépouillés de leurs biens et chassés de leurs maisons. Nous lisons ce qui suit : « Les chrétiens étaient rendus responsables des crimes les plus odieux et considérés comme étant la cause des grandes calamités […]. Alors qu’ils étaient devenus les objets de la suspicion et de la haine publiques, de faux témoins, toujours prêts, pour un prix honteux, à dénoncer des innocents, s'élevèrent contre eux. Les disciples du Christ étaient condamnés comme rebelles à l'empire, comme ennemis de la religion, comme nuisibles à la société. Un grand nombre d’entre eux furent livrés aux bêtes féroces ou brûlés vifs dans les amphithéâtres. Quelques-uns étaient crucifiés ; d’autres, couverts de peaux de bêtes féroces, étaient jetés dans l’arène et déchirés par des chiens. Ces supplices constituaient souvent l’attraction principale des fêtes publiques. Des foules immenses, rassemblées pour jouir de ces spectacles, saluaient l’agonie des chrétiens par des éclats de rire et des applaudissements ».

Comme Satan ne pouvait pas éliminer les disciples du Christ par une persécution brutale, il a essayé une approche différente, plus trompeuse : « dresser sa bannière au sein de l’Église chrétienne, comptant que s’ils pouvaient séduire les disciples du Christ et attirer sur eux le déplaisir de Dieu, ils deviendraient pour lui une proie facile », écrit Ellen White.

« La persécution cessa et fut remplacée par l’appât dangereux de la prospérité et des honneurs temporels. Des idolâtres furent amenés à adhérer partiellement à la foi chrétienne, tout en rejetant certaines vérités essentielles. Ils prétendaient accepter Jésus comme le Fils de Dieu et croire à sa mort et à sa résurrection, mais n’avaient pas conscience de leur état de péché, ni de leur besoin de repentance ».

C’est ainsi que le compromis est entré dans l’église ; et avec le compromis est arrivée la corruption. « Les saintes Écritures n’étant plus reconnues en tant que norme de la vérité, la doctrine de la liberté de conscience fut dénoncée comme une hérésie, et des défenseurs furent haïs et proscrits ».

Cependant, Dieu avait encore ceux qui ne voulaient faire de compromis en aucune circonstance. Bien que ridiculisés et marginalisés en raison de leur fidélité, ces premiers chrétiens sont restés fidèles aux enseignements du Christ et de ses disciples.

Commentant l’importance de la fidélité, Ellen White écrit : « Il faudrait, pour le plus grand bien de l’Église et du monde, ressusciter dans le cœur du peuple de Dieu les principes qui animaient ces âmes intrépides. On constate aujourd’hui une indifférence alarmante au sujet de doctrines qui sont les piliers de la foi chrétienne. Il n’est pas rare d’entendre dire qu’en définitive ces doctrines n’ont pas une importance capitale. Cette manière de voir a encouragé les agents de Satan au point que les fausses théories et les séductions fatales du passé, répudiées au péril de leur vie par les fidèles, sont maintenant reçues favorablement par des milliers de gens qui se réclament du titre de disciples de Jésus-Christ ».

Nous vivons des temps difficiles. Notre seule sécurité est de construire sur le rocher solide de la Parole de Dieu. Combien il est important de rechercher la guidance du Saint-Esprit alors que nous étudions la Bible, que nous comprenons ses enseignements divins, que nous les acceptons dans nos cœurs, puis que nous partageons ces grandes vérités avec amour avec un monde qui en a besoin.

Pour en savoir plus sur la persécution aux premiers siècles, on vous invite à lire le livre d’Ellen White « La tragédie des siècles », sur le site https://greatcontroversyproject.org/