« Aujourd'hui, nous sommes ici parce que nous ne souhaitons plus être des spectateurs dans le paysage des conflits historiques et émergents, mais des acteurs sur la scène mondiale pour apporter des solutions pacifiques significatives. » Ces mots d'ouverture de Catherine Anthony Boldeau ont donné le ton pour l'événement Faith in Peace, qui s'est tenu dans la salle Churchill à la Chambre des communes, Palais de Westminster, le 20 mai 2024, où 82 invités se sont rassemblés pour commémorer la Journée internationale du vivre ensemble en paix (le 16 mai).

Organisé par l'Agence adventiste de développement et de secours au Royaume-Uni (ADRA-UK) et accueilli par Dean Russell, membre du Parlement de Watford, cet événement marquant a été le premier d'une semaine de célébrations pour marquer le 40e anniversaire d'ADRA-UK en tant qu'organisation non gouvernementale (ONG). Russell a reconnu le travail d'aide et de développement aux individus dans le monde entier et a exprimé sa gratitude pour les efforts des participants visant à faire la différence. Il a souligné l'importance de reconnaître les points communs entre les personnes malgré les différences et a reconnu le travail désintéressé des organisations confessionnelles à Watford.

Les participants comprenaient des représentants des différentes entités de l'Union de fédérations britannique (BUC) et des partenaires de diverses ONG, universitaires, décideurs, praticiens, chercheurs, ainsi que Bert Smit, récemment retraité, PDG d'ADRA-UK.

Prévenir les conflits par la consolidation de la paix

Helia Mateus, directrice par intérim d'ADRA UK, a souligné l'importance de s'attaquer aux causes profondes des conflits et de promouvoir des initiatives de consolidation de la paix, en particulier dans les pays en guerre continue, avant de présenter le conférencier principal, Dr Zivayi Nengomasha, Directeur de l'Impact Collectif pour le réseau et ADRA International.

Nengomasha a souligné l'importance de donner la priorité à la prévention et d'investir dans des initiatives de consolidation de la paix pour s'attaquer aux causes profondes des conflits. Elle a cité António Guterres, Secrétaire général des Nations Unies, qui a déclaré : « Nous dépensons beaucoup plus d'argent et de ressources à gérer les conflits qu'à les prévenir et à construire la paix. » Elle a dit que nous devons sérieusement renouveler nos priorités et nos ressources et a ajouté qu'une approche globale de la consolidation de la paix est nécessaire pour atteindre une paix durable et la stabilité. Elle a mentionné qu'ADRA facilite la réconciliation interreligieuse au Soudan du Sud.

Deux conférenciers invités, le Professeur Emma Tomlin de l'université de Leeds et le Dr Jennifer Egbert (Initiative d'apprentissage conjointe sur la foi et les communautés locales) ont discuté de l'importance de la foi dans la promotion de la cohésion sociale et la prévention des conflits. Ils ont partagé leurs recherches sur l'intersection entre la religion, le développement international, l'humanitarisme et la consolidation de la paix. Ils ont affirmé que la religion joue un rôle complexe dans la résolution des conflits et la consolidation de la paix, avec des impacts à la fois positifs et négatifs, et ont souligné la nécessité de collaborer avec des partenaires non académiques, de mener des recherches basées sur des preuves et de contextualiser le rôle de la religion.

Churchill et François d'Assise appellent à la paix

Boldeau, responsable sortante de la communication et cheffe de file chez ADRA-UK, a marqué l'événement en citant le discours de Churchill de 1946 « Sinews of Peace », en particulier le Temple de la Paix, qui déclarait que « Des ouvriers de tous les pays doivent construire ce temple. » Elle a conclu l'événement avec la célèbre prière de Saint François d'Assise qui dit : « Seigneur, fais de moi un instrument de ta paix ; là où il y a de la haine, que je mette l'amour ; là où il y a offense, que je mette le pardon ; là où il y a le doute, la foi. Là où il y a le désespoir, l'espérance ; là où il y a les ténèbres, la lumière ; là où il y a la tristesse, la joie. Ô Divin Maître, accorde-moi de ne pas tant chercher à être consolé qu'à consoler ; à être compris, qu'à comprendre ; à être aimé, qu'à aimer, car c'est en donnant que nous recevons ; c'est en pardonnant que nous sommes pardonnés. Et c'est en mourant que nous naissons à la vie éternelle. »

Commentant l'événement, Eglan Brooks, président du conseil d'ADRA-UK, a déclaré : « C'était notre premier événement parlementaire, et je sais qu'il sera le premier d'une longue série. Permettez-moi de féliciter Helia et son équipe pour un événement significatif qui non seulement représentait le travail d'ADRA-UK en tant qu'organisation basée sur la foi, mais aussi représentait l'Église adventiste du septième jour au Royaume-Uni et en République d'Irlande.

Au cœur du succès de l'événement se trouvait Howa Avan-Nomaya, Directeur des Programmes, qui, avec une équipe de collègues du réseau, a joué un rôle essentiel dans la création d'un livret de données et d'études de cas pertinentes pour le travail de construction de la paix d'ADRA.

La version originale de cet article a été publiée sur le site web de la Division transeuropéenne.